L'éclairage
au XVIIIeme et XIXeme siècle
Partie 1 : les lampes à huile |
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Cela commence à bouger pas
mal...c'est même la révolution aussi bien chez les lampes
à huile que dans l'éclairage à la chandelle.
Au XIX eme de nouveaux venus pointent leur nez : le
gaz, le pétrole,
l'essence et surtout
l'électricité. La, ou plutôt les sciences font des progrès énormes et trouvent des applications dans de nombreux domaines. L'éclairage n'est pas en reste. |
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Lampe à huile primitives :Elles
subsistent toujours comme éclairage unique dans un grand nombre
de familles pauvres, dans la paysannerie essentiellement. Elles portent
le nom de Chaleil dans le Poitou ou encore de Crasset ou de Caléo. Ces lampes ne disparaitront définitivement que lorsque l'électricité apparaitra Lampe à huile élaborée :(largement développé dans la partie plus). L'importation du coton et son utilisation dans les mèches sous une forme tissée; les huiles de plus en plus pures, parfois aromatisées, font que la combustion s'améliore : la lumière augmente et la fumée produite diminue. |
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Vue
partielle d'une lampe horaire en étain (XVIIe) Le niveau de l'huile
permettait grâce aux graduations d'indiquer une heure. Appelée "lampe à la jésuite" car souvent utilisée par les religieux. |
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Crasset 1820 avec son système d'accrochage | |||||||||||||||||||||||
Les inventions se succèdent et les progrès sont grands
:
Hommage à Lavoisier : trois
lampes à huile dont 2 "Quinquet" . |
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A gauche :
A droite : Quinquet à poser avec abat- jour en porcelaine |
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Et cela continue avec Guillaume Carcel
(horloger francais) qui
invente en 1800 une lampe dont le pied comporte un système d'horlogerie
actionnant une pompe aspirante-refoulante qui fait monter l'huile vers
le bec. Le porte verre est mobile et la hauteur du coude (parfois shérique)
laisse passer un peu plus de lumière.
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Détail du pied travaillé sur le théme de notre Dame de Paris :Esméralda car transformée en 1885 (date de la mort de Victor Hugo) en lampe à gaz. | |||||||||||||||||||||||
Puis arrive la lampe à modérateur. Elle utilise une simple astuce : le tube dans lequel circule l'huile est de faible diamètre et, de plus, mobile et solidaire du piston. Il contient une aiguille fine (le modérateur) qui a un rôle de régulateur de débit : le réservoir est plein, le tuyau appuie sur le modérateur et l'huile a du mal à passer; le réservoir est presque vide : le tube est presque libéré et l'huile qui ne subit plus de pression coule plus facilement. | |||||||||||||||||||||||
En tôle peinte à droite ou en porcelaine à gauche, les lampes à modérateur disposaient de deux clefs : une ronde qui règle la mèche et une autre, très souvent joliment décorée, qui actionne une crémaillère pour faire remonter le piston au dessus de l'huile. | |||||||||||||||||||||||
Inventée en 1837, ces lampes
à modérateur sont les derniers progrès des lampes à
huile. Ces dernières persisteront jusqu'en 1940, année qui voit l'abondon définitif de l'éclairage à huile qui persistait encore dans le monde rural. |
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