L'éclairage au XXème siècle
           Partie 4:  Les hallogènes

Il s'agit toujours d'une lampe à incandescence (un filament chauffe si fort qu'il en emet de la lumière) mais dont le gaz de remplissageappartient à la famille des hallogènes : comme le diode, l'iode, le chlore, etc...)

L'ampoule est réalisée non pas en verre mais en quartz (silice pure) ou encore en vycor (alliage de verre et de silice)

Un design très original pour ces lampes de bureau (Cadoland)                                 et l'ampoule de rechange
Une forme plus classique... Il faut éviter de toucher l'ampoule avec les doigts : la sueur contient du sel et ce sel va réagir avec la silice portée à haute température. ceci va rendre l'ampoule plus fragile avec un risque prfois violent de destruction du "verre".

Les lampes hallogènes dites à double enveloppe : non seulement, elle remplace une lampe classique sans avoir à changer de douille, mais elle permettent 15 % d'éclairage en plus

Les projecteurs hallogènes sont souvent munis d'une vitre épaisse qui sert de protection mais aussi d'isolant thermique car une telle lampe peut atteindre les 2930 degré Celcius : la mouche qui s'y pose n'a aucune chance !

La durée de vie d'une lampe hallogène est plus longue qu'une lampe à incandescence classique, la lumière émise est aussi plus blanche, et donc plus efficace. C'est pour cette raison qu'elle est souvent utilisée en mode de réflexion et non en éclairage direct (sauf pour mettre en valeur un décor) .

C'est vers 1950 que ce genre de lampe apparait

A savoir aussi : à l'intérieur d'une lampe hallogène se produisent aussi des phénomènes moléculaires (et atomiques) : il y a combinaisons d'atomes, création de molécules, etc...et tout cela sous forme de cycle
Une lampe hallogène ne devrait pas s'user mais les molécules nouvelles ne sont pas disciplinées et se mettent un peu n'importe où sur le filamant qui finit par retrécir à certains endroits jusqu'à la rupture complète.