L'éclairage au XXème siècle
           Partie 3 : Les "néons"

En 1910 Georges Claude, un chimiste français, met au point des tubes électroluminescents puis des tubes néons fluorescents : ce sont des tubes à vide remplis de gaz rare : le néon d'abord puis également l'argon, le krypton, le xénon et enfin l'hélium.

Le principe de fonctionnement de ce genre d'éclairage est totalement différent du principe de l'incandescence : le tube est mis sous tension électrique et le gaz contenu dans le tube est ionisé (il y a une perte d'électrons) ce qui provoque de petites décharges électriques qui créent de la lumière.

Ces décharges sont dans le domaine de l'ultra violet, donc invisibles à l'homme, et c'est la couche de produit chimique rajoutée à l'intérieur du verre qui fait que la lumière émise est visible.
En réalité c'est une combinaison de rouge, de vert et de bleu qui donne l'impression d'une lumière blanche.
La couleur du verre intervient aussi et toutes ces combinaisons permettent d'obtenir plus d'une centaine de couleurs différentes.

La consommation électrique de ce genre d'éclairage est très faible pour un éclairage puissant mais une exposition prolongée fatique l'oeil car la lumière est forte et de plus elle n'est pas fixe mais clignotante à grande vitesse.

La première enseigne lumineuse au néon date de 1912 et concernait un barbier parisien.

La vue ci-contre représente la première enseigne au USA et concernait le magasin Packard à Los-Angeles.

Une réalisation multicolore à base de néons de la société Actua décor (Rennes france)